A ciel ouvert, la bande annonce et la revue de presse

Revue de presse sur le film A ciel ouvert de Mariana Otero

“Avec une étonnante sobriété, sans insistance, l’artiste ouvre quelques fenêtres de la maison folie. Celle de la médecine, puisque des spécialistes (parmi eux, le docteur Stevens) rencontrent le personnel et son cheminement. Celle de l’enfance perturbée, que chacun tente d’approcher avec science, patience, écoute et tendresse. Celle de la poésie, présente au cœur des propos, des images, des dialogues. Mais la vraie, qui se passe de mièvrerie, d’angélisme, de complexité, pour circuler entre les êtres, les plans, les mots et regards. Un langage bien à tous, qui permettrait de dire, comme l’exprime un ado à l’écran, » C’est le soleil qui m’a transpiré».”  Françoise Lison pour L’Avenir.net


“Mariana Otero a filmé tout cela, le quotidien imprévisible des pensionnaires, le contrechamp des réunions de l’équipe des soignants, ces dernières donnant un début d’intelligibilité au grand autre radical qu’est l’enfant schrizophrène. Toutes choses qui suffiraient à faire d'”A Ciel Ouvert” un très beau film sur l’enfance et sur la “folie”, comme un mix entre “La Moindre des choses” et “Etre et avoir” de Nicolas Philibert, partageant cette idée qu’un cinéaste ne sait pas tout sur la ligne de départ de son projet, découvre son sujet et son film durant le tournage (…) Déplaçant le regard en nous plongeant progressivement dans l’univers énigmatique de la psychose tout en ménageant des repères avec le regard des psys, Otero signe un film déstabilisant, une aventure près de chez nous (voire en nous) instructive, émouvante, parfois même joyeuse“. S.K.  pour Les Inrocks

 

“Le film entre progressivement dans leur monde, donnant à le comprendre par un subtil travail de montage entre des scènes de vie quotidienne filmées avec tendresse et empathie (…) S’ils apparaissent d’abord comme des territoires étrangers, des monades impénétrables, les enfants finissent, insensiblement, par s’ouvrir, comme s’ils invitaient le spectateur dans leur monde. C’est dans ce mouvement d’ouverture que résident l’intérêt et la beauté du film.” … “Quelque chose de leur douleur, de leurs talents, de leur personnalité, devient alors sensible, partiellement compréhensible, bouleversant.” ” I.R. pour Le Monde 


“La réussite du film tient à son sujet  même : le Courtil est un lieu où la parole est reine, où encadrants et enfants vivent ensemble et tentent de construire jour après jour une communication. Au fil des séquences, on voit les enfants évoluer. Les clichés sur la psychiatrie et la prise en charge de ces enfants s’effondrent les uns après les autres. A Ciel Ouvert se révèle alors film d’utilité publique et porteur d’espoir.” Emission 28′ sur Arte